Depuis près de 3 ans, le monde est confronté à une crise sanitaire qui met à rude épreuve nos économies et interrompt les flux commerciaux internationaux. L’augmentation du nombre de cas de COVID-19 dans les usines, les ports et les magasins de détail a ralenti le processus de production, ce qui a provoqué une pénurie d’approvisionnement dans le monde.
À l’autre extrémité du spectre, la demande de produits est demeurée relativement inchangée et, dans certains cas, a considérablement augmenté. L’un de ces cas est la demande de produits de luxe, qui a monté en flèche au cours de la pandémie, comme en témoignent les tendances boursières d’entreprises telles que LVMH et d’autres. Avec de nombreuses personnes qui trouvent des économies de temps et d’argent supplémentaires grâce à la réduction des frais de déplacement, leur objectif a maintenant changé.
Les tensions récentes entre la Russie et l’Ukraine ajoutent des tensions à un système de chaîne d’approvisionnement déjà tendu. La pandémie de COVID-19 a déjà fait des ravages dans le monde entier, entraînant des pénuries de conteneurs, des retards d’expédition et des prix plus élevés pour les biens et services.
Mais cette situation dans laquelle la demande avait relativement augmenté et l’offre avait considérablement diminué, a créé des pressions inflationnistes importantes sur la plupart des marchés.
Avance rapide jusqu’au climat politique et économique d’aujourd’hui – alors que la peur du COVID-19 semble s’être estompée, une nouvelle histoire a fait son chemin dans nos médias. L’invasion russe de l’Ukraine a maintenant fait la une des journaux et constitue la prochaine menace majeure pour notre économie mondiale.
Des mots comme “guerre mondiale”, “sanctions” et “invasion” suscitent la peur et l’incertitude quant à la prochaine évolution de l’économie. Jusqu’à présent, le changement le plus notable pour le monde occidental est le prix de l’essence, qui a considérablement augmenté.
Étant donné que les deux pays se préparent et s’engagent activement dans la guerre, nos chaînes d’approvisionnement seront confrontées à des tensions supplémentaires et affecteront la circulation des marchandises à travers le monde. L’accent est désormais mis sur le transport de fournitures vers l’Ukraine, les oléoducs et gazoducs russes étant fermés et de nombreuses exportations depuis la Russie ayant soit augmenté de prix, soit complètement arrêté en raison des restrictions imposées par les dirigeants mondiaux.
Malheureusement, nous ne pouvons pas prédire pleinement à quoi ressemblera l’avenir et combien de temps durera la situation. Nous continuerons à surveiller les conditions et pourrons mettre à jour les articles de ce blog ou en publier de nouveaux à l’avenir. Dans l’intervalle, ces incertitudes continueront probablement de se répercuter sur les produits de base et d’affecter l’offre et le prix des conteneurs maritimes dans le monde entier.